Sur la route de l’aventure (butain ça pète comme début d’article!), j’ai croisé des gens qui hésitent à réaliser leur rêve. Ils ont bien tort, parce que ce qu’il y a à perdre en essayant n’est pas quelque chose qu’ils auraient voulu garder.
J’en ai vu qui passaient d’université en université, de jobs en jobs à tourner autour du pot parce qu’ils n’arrivaient pas à se convaincre que leur passion pour la peinture sur poupée ou la programmation de spectacles lumineux seraient susceptibles de les faire vivre un jour… Ils ont tort, tort, tort: tout est possible!
Mais tout n’est pas facile. Et il faut distinguer la passion et le rêve d’une vie, du caprice et du fantasme. Pour les distinguer c’est facile: les seconds sont fugaces et disparaissent au premier échec, ce qui n’est pas le cas des premiers, pour peu qu’on leur laisse un peu la chance d’exister (il y a une différence entre rencontrer un échec et ne rien tenter sous prétexte qu’on se croie impossible de réussir).
Bref, si je vous dis tout ça, chers EXCELLENTS lecteurs, c’est parce que je vous souhaite à tous d’oser faire ce que vous rêver de faire dans la vie! Même si on vous a toujours dit que ce ne serait pas possible, que vous n’étiez pas doué, ou que ça ne servait à rien… Parce que tout est possible, et vous savez mieux que quiconque ce qui vous convient (cette phrase peut paraître légère mais relisez là).
Je prends un exemple (pas) marrant: le nombre de personnes passionnées de dessin qui ont été découragées par leur entourage d’approfondir leur talent au profit de diplômes universitaires qui n’offrent finalement pas de boulot quand les dessinateurs en trouvent à la pelle. C’est nous, vous, qui savons quoi faire, et comme disait mon maître kung-fu: c’est en persistant qu’on devient Donald Duck (ceci est de l’humour au 7ème degré, c’est très très rare; appréciez). Il disait surtout que dans la vie il faut s’entourer de gens positifs qui permettent de croire en soi et en ses propres projets, et c’est ce que j’essaye de vous apporter dans cet article (en toute modestie). Admettez que si, depuis votre plus tendre enfance, vous aviez été entourés de personnes aimantes qui vous avaient répété que vous êtes le/la meilleur/e en tout et que tout vous était possible, vous auriez fini par le croire… C’est du conditionnement! Conditionnez-vous à croire en vous.
Voilà, je me permets ce petit message depuis que j’ai constaté que les visites sur ce blog provenaient majoritairement de centres hospitaliers ou de centres de détention, mais aussi parce que, pour ma part, je poursuis ma quête philosophique de l’aventure! A force de succès sur des coups de poker (bon je n’ai fait que figurant dans quelques bollywoods mais c’est pas rien, merde!) je me suis dit allez, soyons fous, tentons d’autres trucs, n’importe quoi, pour voir si ça marche aussi.
Et c’est ainsi que je me suis décidé à écrire à Fluide Glacial, LA référence umoristique, à qui je dois de longues heures de bidonage dans la chaleur secrète et moite des WC du fond du couloir à droite, à lire et à relire les absurdités drôlentesques d’Edika (Ô Maître, entendras-tu jamais mon appel?? Non pas vous les muses, butain! Ne me laisserez-vous donc jamais tranquille?!?)
Bref, voici la lettre que je leur ai envoyée:
Place aux jeunes, merde ! (lettre de motivation)
Salut,
je suis jeune et j’aimerais devenir un-mec-qui-écrit-dans-fluide-glacial pour gagner plein de pognon (c’est juste pour être à la mode, pas de méprise !), mais aussi pour côtoyer toutes ces stars de la bande dessinée que j’adule depuis ma plus tendre enfance : Hergé, Arnal, Chéret, Rob-Vel et tant d’autres qui m’ont fait rêver et continuent de me faire rêver chaque semaine grâce à mon abonnement à votre magnifique journal (ne me cherchez pas dans la liste : je suis inscrit sous un prête-nom). En tous cas je vous adore, et comme vous êtes ouverts d’esprit et tout et tout, je me suis dit que ce serait bien de vous demander du taff, comme ça, pour déconner, et puis qu’après vous auriez trouvé ma lettre tellement drôle et marrante et drôle que vous m’auriez offert plein de pognon (c’est juste pour être à la mode) afin que moi aussi je caresse l’échine de nos amis lecteurs de ce fluide glacial qui constitue la marque de fabrique de notre grande et belle maison (j’ai des parts chez vous, mais ne me cherchez pas dans la liste : je suis inscrit sous un prête-nom).
Alors voilà, j’attends votre réponse positive : c’est l’occasion ou jamais d’apporter du sang neuf à tous ces soixante-huitards dégénérés qui croupissent mollement dans vos bureaux, et qui m’ont tant fait rêver (j’ai beaucoup de respect pour eux), en me faisant une place, à moi, et bien payée si possible (c’est pour manger cette fois).
Pour finir de vous convaincre je vous donne le lien de l’EXCELLENT Nabolo-blog, dont vous êtes sûrement déjà l’un des cinquante excellents lecteurs quotidien (mais sait-on jamais) : http://www.nabolo.com/
Bien à vous de mes respects les plus distingués que je vous prie de croire,
NABOLO,
votre futur employé-vedette et ami (et peut-être trésorier, plus tard, qui sait ?)
…et ça a marché (le monde est fou)! Vous aurez donc l’occasion de lire un de mes articles dans le prochain « Fluide.G » de février, le hors-série féminin de fluide, anciennement « Fluide Glamour » que je vous laisse découvrir directement en kiosque d’ici quelques semaines! (pub)
La vie c’est comme le loto, 100% des gagnants ont tenté leur chance.
Ce qui est vrai aussi, c’est que les gagnants qui tiennent le monde d’aujourd’hui, étant d’ex-tenteurs eux-mêmes, ils se reconnaissent dans les néo-tenteurs et auront tendance à les soutenir. Bref, il faut tentationner, ça passe peut-être qu’une fois sur dix mais cette fois-là, quel pied!
En attendant je suis au regret de vous dire que je vais (a priori) avoir du mal à tenir l’EXCELLENT Nabolo-blog à jour: j’embarque bientôt à bord d’un bateau de croisière qui va sillonner la Méditerrannée et la Mer du Nord durant les quatre prochains mois… Je travaillerai à bord: on m’a recruté suite à une soirée où je chantais des chansons (le monde est fou bis). Je prends des notes, je vous tiens au courant!
Aventureusement votre,
Globlougon
(Non je déconne: en fait c’est bien Nabolo)
P.S: A ceux qui verraient de l’arrogance dans l’étalage de tous ces succès surhumains ne vous méprenez pas! Ce n’est pas la roue du paon, c’est le cri jubilatoire du rêveur qui repeint sa réalité!
J’étais mort de rire jusqu’au passage ou tu annonces que tu risques de ne pas pouvoir tenir le site :-/
C’est marrant que tu parles de ça, je suis justement en pleine course pour les admissions post-bac etc, mais moi pour faire ce que je veux je dois passer par les diplômes ! ^-^
La lettre de ton article est-elle la même que celle que tu as envoyée ? Pas étonnant qu’ils t’aient pris dans ce cas là ! (quite ou double ?)
Bonne chance pour ta croisière, tu es embauché pour faire quoi ?
Bravo Nabolo !
C’est un plaisir de voir quelqu’un réaliser ses rêves. Tu es excellent ! Merci !
Super article !
C’est vrai qu’il faut toujours être positif c’est le meilleur moyen d’y arriver ! De nos jours, c’est vrai que les gens (bons) ne tentent plus rien et je pense que tous tes excellents lecteurs
voudront suivre ton exemple alors merci de nous aider dans notre réussite !
« 100% des gagnants ont tenté leur chance ». Une de mes expressions préférées !
Bonne croisière, j’espère que ça sera une expérience enrichissante et tu reviendras encore plus inspiré et encore plus fou ! Pour ma part je pars fin janvier pour 1 mois en Inde, je n’ai pas
acheté ton magnifique chef d’oeuvre (honte à moi) mais je vais sans doute suivre tes traces a Bolywood !
Continue comme ça ouech ouech !
Le Lama (qui rox)
Eh bien, en voilà une vie bien remplie. Bon courage pour ta croisière, mais fais quand même gaffe aux requins de treize mètres de haut qui bouffent des bateaux remplis d’humains dans ton genre.
Et merci pour ce super article ou on peut voir un homme avec un maillot de bain mais pas de tête (j’enregistre tous les conseils et j’espère pouvoir les utiliser un jour, quand je ferai quelque
chose de vraiment intéressant dans ma vie).