Qu’est-ce que la Réunion ?
Pour commencer, il ne faut pas se fier à la définition qu’on en trouve ici ou là : une île française du sud-ouest de l’océan indien située dans l’archipel machin à 700 kilomètres de bidule blabla avec un climat tropical, gnagna. On s’en fout.
Oubliez cette définition, oubliez ce nom pourri de « la Réunion » (tout ça parce que les personnes en charge de baptiser l’île tardaient à conclure la leur) et imaginez plutôt : il était une fois l’océan, et sous l’océan, un volcan qui s’est mis à grandir, grossir, crachant toujours plus de lave jusqu’à ce que la pierre volcanique amoncelée dépasse des flots pour les dominer tout-à-fait, du haut du Python des neiges qui, une fois son œuvre créatrice accomplie, cracha son dernier jet de flammes et sombra, tel le serpent de Midgard, dans un sommeil patient.
Sur ce gros caillou sorti des eaux, il n’y avait rien, pas de plantes, pas d’animaux.
Petit à petit, les oiseaux et les vents vinrent pour féconder cette terre, en apportant le pollen et les graines des continents voisins. Avec eux ont voyagé les vers et les insectes qui a leur tour ont fécondé le sol et aidé les plantes à se reproduire. Puis c’est l’homme qui est arrivé, de divers continents lui aussi de sorte que, on peut le dire, la Réunion est une sorte de petit melting-pot végétal, animal et humain.
Description de la Réunion :
C’est un peu comme ces parcs d’attractions où l’on peut passer d’un continent à l’autre en quelques pas. Quand on est dans l’eau à nager au milieu des poissons, on aperçoit les montagnes de l’île.
On a l’impression d’aller à la plage au pied des Alpes. On peut passer d’un paysage verdoyant à un paysage lunaire en quelques minutes, tantôt sous un soleil de plomb, tantôt sous la pluie.
Cette diversité est surtout exploitée au niveau sportif. En regardant l’île on se dit qu’il y a dessus, en même temps, des gens qui font de la plongée, du surf, du parapente, de la randonnée, du canyoning, du vtt, etc. Comme si l’endroit n’était qu’une gigantesque aire de jeu…
Au philosophe de l’Aventure de trouver la voie qui le conduira vers l’exceptionnel, vers sa chimère, vers l’Aventure. Et en ce qui me concerne, je m’étais fixé trois objectifs d’Aventure avant le départ :
- Sur la trace des dodos
- Le trésor de la Buse
- A la recherche de Pétaouchnok
Le dodo est un oiseau disparu de la surface de la terre à la fin du 17ème siècle. Et pour cause, il n’existait qu’à la Réunion où, en l’absence de prédateurs, il avait perdu son aptitude à voler. Les Français qui y débarquèrent, respectueux de la vie animale comme on les connaît, eurent tôt fait de le transformer en oreillers.
Le dernier des dodos dort désormais six pieds sous terre… Mais je me devais d’en être sûr, et pour rendre un dernier hommage au génial inventeur de la « course saugrenue » (cf : Alice au pays des merveilles) je suis donc parti sur ses traces… L’effort a rapidement payé puisque, dès mon arrivée, je suis tombé nez à nez avec un de ses descendants : la « dodo », bière locale bien connue, qui se laisse boire, franchement.
La Buse était un fameux pirate de l’océan indien qui s’est retiré après le coup de maître qui l’a rendu richissime aux frais du vice-roi du Portugal dont il avait pillé le navire, tout chargé de diamants. Retrouvé par les autorités, au moment d’être pendu, La Buse jeta un parchemin couvert de messages codés parmi la foule, en criant : « Mon trésor à qui saura comprendre ! »
C’est de cette histoire que s’inspire le début de « One Piece » le manga bien connu. Personne n’a jamais retrouvé le trésor de la Buse… Je me suis dit qu’il était temps que quelqu’un prenne les choses en mains :
Lundi 26 Oct. 2009, 4am, je me réveille en sursaut en entendant le « bipbip » régulier de ma montre. Ce n’est pas le réveil qui sonne, c’est mon tabou-de-contact-d’urgence avec le « Mobile Armored Strike Kommand », une organisation secrète chargée de lutter contre le crime… Elle est plus connue sous le nom de « M.A.S.K. ».
Encore ce bon vieux Matt Trakker qui a besoin de mes services ! Je me rends immédiatement à la base secrète dissimulée par une banale pompe à essence pour découvrir l’objectif de ma mission : partir à la recherche de Pétaouchnok, ce lieu mythique dont VENOM prétend s’emparer.
L’ordinateur du MASK détermine rapidement les deux agents les plus performants pour m’accompagner…
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Pas de chance, je tombe sur T-Bob et Scott Trakker, les deux boulets de l’organisation. Cet ordi commence à m’emmerder… Il nous envoie systématiquement en mission tous les trois, alors que je suis normalement promis à une plus haute destinée (d’après l’horoscope du jeudi 7 février 1992, mais peu importe).
D’après des informations récentes, Pétaouchnok se trouverait quelque part, au cœur d’une île volcanique récemment apparue au sud-ouest de l’océan indien. Ni une ni deux je me connecte au réseau informatique mondial secrètement développé par l’armée américaine et mis au service du MASK contre un simple abonnement mensuel. Toutes les infos sont à dispositions là-dessus, pour qui connaît les codes secrets. Après un rapide tapotage sur le clavier de mon mini ordinateur portable top moderne j’avertis les contacts du M.A.S.K de ma destination. Départ dans trois jours, par avion, je serai parachuté au-dessus de l’île où T-Bob se trouve déjà. Scott nous rejoindra plus tard.
29 Oct. 2009, 6.50 am : j’atterris sur l’île volcanique : c’est plus prudent et moins tape à l’œil que le parachutage finalement. T-Bob m’attend. Dès mon arrivée, il m’emmène dans sa cachette secrète, une maison en bordure de mer qui lui sert de couverture : aux yeux de la population locale T-Bob passe pour un ami d’enfance, un enfoiré de veinard qui a trouvé du boulot au soleil. Si seulement le monde savait…
Une fois chez lui, T-Bob me fait découvrir le résultat de ses premières recherches : il a capturé et conserve dans un endroit frais une grande quantité de dodos, cet oiseau censément disparu il y a plus de deux siècles… A moins que ? Pétaouchnok, la cité perdue, existerait-elle ? Ces dodos en sont peut-être la preuve.
30 Oct. 2009 Scott nous a rejoin. Il est temps de nous préparer à partir en mission. Nous allons braver bien des dangers mais le MASK ne perd jamais car les VENOM sont méchants et que les gentils gagnent toujours donc on s’en fait pas trop. On sait déjà que l’épisode se terminera par une connerie de T-Bob et de Scott et que Matt et tous les autres riront à gorge déployée jusqu’au fondu noir qui précède le générique de fin. Mais bon, il faut jouer le jeu.
D’après nos renseignements Pétaouchnok se trouverait au cœur de l’île, entre les massifs montagneux créés par les volcans aujourd’hui éteints. Nous devons nous mettre en route…
La route sera longue, nous allons successivement devoir affronter des tigres sauvages, des pièges mécaniques plein de piques qui font très mal, l’enfer de la boue et de la jungle dont on ne ressort jamais, les créatures hostiles qui s’y cachent et pire encore jusqu’à traverser les nuages pour atteindre notre objectif: Pétaouchnok, enfin, car MASK ne perd jamais!!!
Erf… Dur dur de reprendre les publications quotidiennes…
Plus j’en vois/apprend sur ce coin perdu, plus j’ai envie d’y aller. Faudra que j’fasse ça un de ces jours… Après mon diplôme tient, ça me paraît un bon moment…
Merci pour les photos :)
Vraiment extra la description de la Réunion !!!
et quelles aventures …