Et hop, une nouvelle traduction ! M’étant attardé ce matin sur les paroles originales de “L’air du vent” (Colors of the wind) je m’aperçois, ô surprise, qu’elles sont pleines de sens, disparus dans la version française, où les lapins, les aigles et les ratons laveurs sont venus picorer un message souvent plus profond (putain de bestioles).
Voici, désormais, la seule version française approuvée par feu Walt Disney (qui me l’a confirmé par texto tout à l’heure).
You think I’m an ignorant savage And you’ve been so many places I guess it must be so But still I cannot see If the savage one is me How can there be so much that you don’t know? You don’t know …
You think you own whatever land you land on The Earth is just a dead thing you can claim But I know every rock and tree and creature Has a life, has a spirit, has a name
You think the only people who are people Are the people who look and think like you But if you walk the footsteps of a stranger You’ll learn things you never knew you never knew
Have you ever heard the wolf cry to the blue corn moon Or asked the grinning bobcat why he grinned? Can you sing with all the voices of the mountains? Can you paint with all the colors of the wind? Can you paint with all the colors of the wind?
Come run the hidden pine trails of the forest Come taste the sunsweet berries of the Earth Come roll in all the riches all around you And for once, never wonder what they’re worth
The rainstorm and the river are my brothers The heron and the otter are my friends And we are all connected to each other In a circle, in a hoop that never ends
How high will the sycamore grow? If you cut it down, then you’ll never know And you’ll never hear the wolf cry to the blue corn moon
For whether we are white or copper skinned We need to sing with all the voices of the mountains We need to paint with all the colors of the wind
You can own the Earth and still All you’ll own is Earth until You can paint with all the colors of the wind
Tu me vois comme un ignorant sauvage
Et tu sembles si érudit
Qu’il doit en être ainsi
Mais je ne comprends pas
Si le sauvage est bien moi,
Comment peux-tu ignorer tout ceci,
Tout ceci… Tu crois que la Terre t’appartient toute entière
Pour toi, ce n’est qu’un tapis de poussière
Mais je sais que la pierre, l’oiseau et les fleurs
Ont une vie, ont un esprit et un coeur Pour toi l’étranger ne porte le nom d’homme
Que s’il te ressemble et pense à ta façon
Mais en marchant dans ses pas tu te questionnes
Es-tu sûr, au fond de toi d’avoir raison ? Questionnes-tu le hurlement du loup vers les étoiles?
Les pleurs du chat sauvage au petit jour?
Peux-tu joindre ta voix aux chants de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l’air du vent?
Peux-tu peindre en mille couleurs l’air du vent? Viens courir les forêts d’or et de lumière
Viens partager les fruits mûrs de la vie
Viens découvrir tous ses trésors, ses mystères
Et pour une fois, ne pas y fixer de prix Je suis fils des torrents, frère des rivières
La loutre et le héron sont mes amis
Et nous tournons, tous ensemble, au fil des jours
Dans un cercle, une ronde à l’infini Jusqu’où le sycomore croît ?
Comment le savoir si tu le jettes à bas… Les créatures de la nature ont besoin d’air pur
Et qu’importe la couleur de leur peau
Nous chantons tous en choeur les chansons de la montagne
En rêvant de pouvoir peindre l’air du vent Mais la terre n’est que poussière
Tant que l’homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l’air du vent
Pour toi, je suis l’ignorante sauvage
Tu me parles de ma différence
Je crois sans malveillance
Mais si dans ton langage
Tu emploies le mot sauvage
C’est que tes yeux sont remplis de nuages
De nuages…
Tu crois que la terre t’appartient toute entière
Pour toi, ce n’est qu’un tapis de poussière
Moi, je sais que la pierre, l’oiseau et les fleurs
Ont une vie, ont un esprit et un coeur
Pour toi, l’étranger ne porte le nom d’homme
Que s’il te ressemble et pense à ta façon
Mais en marchant dans ses pas tu te questionnes
Es-tu sûr, au fond de toi, d’avoir raison?
Comprends-tu le chant d’espoir du loup qui meurt d’amour
Les pleurs du chat sauvage au petit jour?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne?
Peux-tu peindre en mille couleurs l’air du vent?
Peux-tu peindre en mille couleurs l’air du vent?
Courons dans les forêts d’or et de lumière
Partageons-nous les fruits mûrs de la vie
La terre nous offre ses trésors, ses mystères
Le bonheur ici-bas n’a pas de prix
Je suis fille des torrents, soeur des rivières
La loutre et le héron sont mes amis
Et nous tournons, tous ensemble, au fil des jours
Dans un cercle, une ronde à l’infini
Là-haut, le sycomore dort
Comme l’aigle royal, il trône impérial
Les créatures de la nature ont besoin d’air pur
Et qu’importe la couleur de leur peau
Nous chantons tous en choeur les chansons de la montagne
En rêvant de pouvoir peindre l’air du vent
Mais la terre n’est que poussière
Tant que l’homme ignore comment
Il peux peindre en mille couleurs l’air du vent