Les Anglais (en plus d’avoir brûlé Jeanne d’Arc), nous ont piqué les prochains jeux olympiques. Mais comment font donc ces enc… les Anglais pour nous clouer au poteau 3 fois sur 4 ?
La réponse est très simple : fourberie, tricherie, pot de vin, sournoiserie, hypocrisie, perfidie etc. Mais en plus de toutes ces bassesses, les Anglais ont mis au point un large panel d’insultes truffées de double-sens dans le but inavoué de toujours s’en tirer à bon compte. L’insulte anglaise n’en est pas une, et au lieu de se griller à tout jamais par leurs écarts de langage comme nous autres Français n’hésitons pas à le faire si courageusement, les Anglais conservent en toute circonstance une porte de sortie, bien pratique pour séduire les membres du Comité International Olympique (tout aussi sournoisement certains osent t’expliquer par A + B que ce sont des Bourguignons qui ont brûlé Jeanne d’Arc !!!). J’ai découvert les preuves accablantes de ce que j’avance pas plus tard que l’autre jour, après ma troisième pinte de bière.
Aussi je vous invite à vous pencher avec moi sur cette très sérieuse étude des jurons anglais et le pourquoi du comment ce ne sont jamais VRAIMENT des insultes, ce qui permet à quiconque les profère de se rétracter sans coup férir, voire de flatter en n’en ayant pas l’air, comme ça, ni vu ni connu, youplala j’t’embrouille.
Quelques exemples d’insultes en anglais :
Dumbass/Smartass ! : Dumbass signifie littéralement « cul idiot ». En quoi est-ce insultant ? Et qu’est-ce qu’un cul intelligent ? Le cul des Anglais l’est-il, normalement ? On voit bien que l’insulte n’a rien de vexant, d’autant que, comble du comble, « Smartass » (= « cul intelligent ») est aussi une insulte !! Cas flagrant d’une insulte qui n’en est pas une, et dont les diplomates anglais peuvent faire usage à loisir (pour nous piquer les jeux olympiques de 2012, par exemple).
Go fuck yourself ! : qui signifie « Va baiser toi-même » (il a aussi son petit diminutif, « fuck-you/baise-toi » qui ne veut simplement rien dire). Or, et bien entendu, s’il faut baiser, on préfère autant le faire soi-même ! Sous ses airs d’insulte, cette interjection peut facilement se convertir en encouragement : pour séduire le Comité International Olympique, par exemple.
Mother fucker ! : soit « baiseur de mère ». Presque un compliment quand on sait qu’une mère vaut 7 points sur la table de score du serial-lover (contre 4 pour une jeune fille et -1 pour un travesti), et qu’un bon nombre des membres du Comité International Olympique n’ignorent pas les règles de cette compétition mondiale.
Homo ! : si les Anglais prennent parfois le risque d’appeler « homo » l’un de leurs contemporains, ils oublient toujours de préciser s’il s’agit d’ « homo sapiens » ou d’ « homo erectus ». De sorte qu’on ne sait jamais sur quel pied danser ! On est donc à la limite du trait d’esprit, ce qui fait bien rire les membres du Comité International Olympique. Notez par ailleurs qu’ils complètent souvent cette fausse-insulte par un « you » comme dans « You homo ! », traduction : « Toi homo ! » : un parler préhistorique qui rapproche le soi-disant insulteur de celui à qui il s’adresse, comme une marque de reconnaissance, en somme (et ça, les membres du Comité International Olympique en raffolent !).
You’re gay ! : littéralement « vous êtes joyeux ». J’appelle pas ça prendre des risques (quand on s’adresse aux membres du Comité International Olympique).
Son of a bitch ! : cette expression qui peut être traduite par « fils de une chienne », ressemble à une insulte de prime abord, sauf que les Anglais se gardent bien de la prononcer intelligiblement !!! Avec leur accent grotesque ils s’arrangent pour qu’on entende plutôt « you’re a sun off a beach », soit « vous êtes un soleil né de la plage », en particulier lorsqu’ils s’adressent aux membres du Comité International Olympique.
Fucking prick ! : ou « bite qui baise ». Encore une insulte, a priori seulement. Car s’il peut être injuriant d’être réduit à une bite, l’Anglais atténue l’insulte en soulignant que ça n’empêche pas d’être performant et fonctionnel, en accord avec sa nature : un argument propre à séduire les plus hautes instances sportives, évidemment.
Conclusion :
Les Anglais font chier.
Totalement véridique. Pour le prouver j’aimerai que son auteur fait un petit tour dans un pub londonien pour tester son théorie du non-injure sur quelques otoctones un samedi soir.
Le petit vidéo que vous pouvez faire à l’occasion de l’acceuil chaleureux que les britanniques vous reservera sera encore une preuve de l’entente cordiale qui existe entre ces deux grandes nations depuis des lustres.
Hélas Tim, il y a fort à parier que mes amis Anglais le prendraient mal au contraire !! C’est là toute la finesse de leur vocabulaire injurieux: tout comme ils peuvent moduler l’intention, ils peuvent ADAPTER la réaction ! Par exemple: je suis sûr que si je lâchais un « sun off a beach » au PMU d’en bas de chez moi cela ferait rire l’anglais (solitaire) de passage: mon accent est tellement drôle, tellement incompréhensible !
Mais je parie mon ticket d’eurostar que si je bredouillais l’exacte même phrase dans le contexte que tu décris, ils (des Anglais grégaires) se démerderaient pour le prendre mal…
Les insultes françaises ne permettent pas ce genre d’adaptation, ce qui est la preuve par A+B que le Comité International Olympique s’est fait berner. ;-)
C’est pour ça que tu a lacher le sh nabolo ?
J’aimerais avoir un entretien avec toi,
Quand tu veux ! (j’ai pas compris le rapport avec le SH ?)
Ouh, ça fait un moment le SH, j’ai pas tout compris…
Quoiqu’il en soit, je ne pense pas que tu puisse passer par Nabolo pour te faire recruter comme admin/modérateur/grand chef/demiurge/pomme de terre sur le serveur héroïque…
Ah c’était ça le truc ? XD Effectivement: le plan me paraît compromis ^^