Tonio est le Chef de la police italienne. Cette année, Tonio a bien bossé. Ses enquêtes prolongées, ses investigations dans le milieu et le reste l’on souvent éloigné de sa petite famille, de son fils, sa fille, mais surtout, surtout, de sa plantureuse femme dont il n’a pas eu l’occasion de s’occuper depuis des mois.
Alors Tonio a décidé de rattraper le coup pendant la première semaine d’été, en louant une chambre dans le plus bel hôtel de la côte pour sa femme et lui… et leurs enfants.
L’endroit est paradisiaque ! Tonio se repose, il retrouve sa vigueur d’adolescent dont il aimerait bien faire profiter sa femme… mais pas ses enfants.
Malheureusement ces petits merdeux leur collent aux basques et Tonio commence sérieusement à en avoir plein le cul de leurs jérémiades et de leur présence importune. Sa femme, au contraire, a l’air de se satisfaire de leur vie de famille, ce qui rajoute encore à l’énervement du fougueux italien.
Ainsi les jours passent, le premier, le second, le troisième… Tonio a bien tenté quelques approches mais sa femme l’a repoussé à chaque fois en évoquant le voisinage des enfants.
Tonio voit la semaine finir sans qu’il ait pu baiser ne serait-ce qu’une seule fois ! Lui, le chef de la police italienne, avec sa tour de Pise qui ne flanche pas et son moteur de Ferrari ? C’te blague !
Au sixième soir, n’y tenant plus, il saisit sa femme par le bras et l’entraîne sur une plage isolée.
– Ma Tonio ! Arrête ! Ma parole, ma tou déviens fou, pas ici ! Des gens vont nous voir ! proteste-t-elle, ce dont Tonio n’a strictement rien à foutre :
– Yé souis lé chef dé la police italienne ! Yé fais cé qué yé veux moi !
A peine ce sont-ils déshabillés sous le ciel noir de la nuit que gyrophares et sirènes s’immiscent dans leurs ébats.
– Vite Tonio ! La police, partons ! s’exclame la jeune femme, en proie à une vive panique. Mais Tonio ne peut s’empêcher de rire :
– La police ? Attends, tou vas voir qui c’est qui commande ici.
Ni une ni deux, Tonio se relève et marche droit vers l’officier qui vient à sa rencontre :
– Polizia! Ma Monsieur, ma c’est dé l’exhibition ! C’est complètement interdit cé qué vous faites là.
– Eh ! Tou mé reconnais toi ? Tou sais qui yé soui ? Yé soui lé chef dé la police italienne !
– Ah ? Si… Ah ma si, yé vous reconnais !
– C’est bon, tou mé reconnais ? Bah c’est bien, alors tou va mé laisser tranquille maintenant ?
– Ah si, si, bien soûr chef, yé vous laisse tranquille… Par contre la salope qui est avec vous c’est déyà la troisième fois qu’on la choppe alors cé coup-ci on l’embarque !
Ah la vache ! Elle est géniale c’te blague ! je m’en rappellerai ;)