Dimanche, c’est ? C’est… ?
C’est jour de confesse, bien entendu. Aujourd’hui le père Dupin accueille dans son église les quatre jeunes brebis égarées de sa paroisse : Eva, Natacha, Fabiola et Gwendola. Elles sont toutes plus jolies les unes que les autres, mais leur âme est lourde de pêchés… Heureusement, le père Dupin sait lire au-delà des apparences ; celles des décolletés plongeants et des tétons tentateurs qui pointent dans sa direction comme les fourches de l’enfer ! Le père Dupin voit, sent, sait que l’âme de ces jeunes filles est noire, et que c’est à lui, su père Dupin, de les nettoyer !
Par ailleurs les quatre jeunes filles se gardent bien de minauder. Elles sont coupables et elles le savent. Elles tremblent, elles ont peur… Pourtant, Eva, la moins moins-pieuse de la bande se décide la première à répondre à l’invitation du prêtre et à entrer dans le confessionnal.
– Je vous écoute ma fille, lui dit-il de sa voie sévère, paternaliste et irritante, mais juste.
– Et bien voilà mon père, pardonnez-moi parce que j’ai pêché.
– C’est déjà bien de le reconnaître ma fille.
– Oui, je… C’était hier soir, avec Jojo… Il… Il… Il…
– « Il » ma fille ?
– M’a pris la main, et… et… et…
– Et… ?
– Et l’a mis dans son pantalon… Oh ! Je me sens tellement coupable mon père !
– Allons, allons, ce n’est pas si grave ma fille ! Moi-même je me rappelle que… Mais bref, n’en parlons plus. Allez laver l’endroit par lequel vous avez pêché dans le bénitier et récitez trois « pater noster ».
A l’idée que la rédemption lui est offerte, Eva bondit de joie, salut le prêtre avec dévotion et s’en va tremper sa main droite dans le bénitier.
C’est au tour de Natacha de passer aux aveux. Rassurée de voir comment Eva s’en est tirée, elle entre dans le confessionnal avec un peu plus d’aplomb.
– Pardonnez-moi mon père, parce que j’ai pêché.
– Je vous écoute ma fille.
– Eh bien… C’était hier soir, avec Jojo… Il… Il… Il…
– …a glissé votre main dans son pantalon ?
– Non, pas du tout : il m’a léché les tétons.
– Oh oh ! Voilà qui n’est pas très catholique ma fille ! Allez donc laver cette partie de votre corps des impuretés dont vous l’avez souillé (et plus vite que ça) sans oublier de réciter trois « pater noster ».
Natacha ne se le fait pas dire deux fois : elle coure hors du confessionnal, jusqu’au bénitier dans lequel elle trempe abondamment sa poitrine abondante.
– Bien ! A qui le tour ? s’exclame le père Dupin en sortant la tête de l’isoloir.
Fabiola s’est avancée pour répondre à l’appel du sauveur… Mais elle est violemment poussée de côté par Gwendola, pourtant son amie, qui se précipite dans le confessionnal dont elle tire le rideau avec un empressement quasi-satanique !
– Pardonnez-moi-mon-père-parce-que-j’ai-pêché ! récite-t-elle à toute vitesse.
– Je veux bien ma fille, mais qu’est-ce qui vous prend ? Pourquoi pousser ainsi votre amie dans les candélabres ? Voyez : la pauvrette est en flammes ! Elle se tortille sur elle-même, agitée de soubresauts, ici même, au beau milieu de notre chère église ! C’est un scandale. Allons, expliquez-moi ça !
– Eh bien, hésite Gwendola, c’est à cause du bénitier… Je voulais m’y laver la bouche avant qu’elle s’y soit lavé le cul.
Aaaaaaaaaah putain c’est MA blague !!!!!
Bon, je te pardonne parce que tu es en Ouzbéquistan (oui, en Chine, bon, on va pas jouer sur les mots ! ptdr ^^)
En même temps, je viens de faire une des blagues les plus drôles du siècle… t’as pas du la voir parce qu’elle est entre parenthèses !