Le Staff
Au sein du staff y avait un peu de toute l’Europe : de l’Italien, de l’Espagnol, de l’Anglais, etc. et majoritairement du Français. Le staff était divisé en trois grandes sections : les services (bar, bouffe, etc.), la propreté et la sécurité. Y avait aussi de la comptabilité et des machins dans le genre, mais bien que j’essayate de rencontrer le plus de personnes possibles, cela fute irréalisable de les connaître toutes. Mais là aussi je tombai sur des personnages : une p’tite nana qui a fait le tour de l’Europe à pieds, toujours équipée d’un sac-à-dos plein d’alcools forts ; un canadien anglophone avec un prénom d’une syllabe (trop chiant, de son propre aveu : il se retourne à chaque fois qu’il l’entend) dont je n’ai jamais réussi à déterminer si son accent en français était suisse ou québécois ; un serveur de deux mètres de haut à la chevelure frisée et tombante comme un sol pleureur, tout droit sorti d’une couverture de vinyle des années 70 ; des actrices ; des chanteurs ; des baroudeurs : il y avait un peu de tout dans le lot, et c’était plein de bonnes surprises pour peu qu’on s’y intéressât (Yeah ! Et un usage correct de conjugaison compliquée, un !).
Bref, comme ce serait trop long (et chiant) de vous décrire mes 15 jours là-bas, eh bien je vais vous en décrire un.
Un jour au Montreux Jazz Festival 2012
Maaaaaaaooon ! Qu’est-ce que c’est ? La pelleteuse qui ramasse les graviers du lac ? Un train qui fonce en amont sur le versant des montagnes ? Un hélicoptère qui arrose le vignoble de pesticides… ? Peut-être et plus simplement : un chat géant qui miaule dans le lointain. Toujours est-il que le cri de la bête a transpercé mes boules quiès, de celles qu’on trouve par poignées à l’entrée des salles de concert : je m’étais servi la veille.
J’enlève mes boules (quiès) et relève l’écharpe qui me sert de masque de sommeil. La lumière est verte sur le plafond de ma tente, tachetée de points sombres à cause de ces connards de moineaux qui persistent à chier dessus dès que j’ai le dos tourné. Je suis rentré à six heures du mat’, quelle heure est-il ? Treize heures cinquante quatre, il est temps de se lever. J’ouvre la première braguette de ma tente, puis la seconde et m’extirpe mollement de ce cocon douillet pour enfiler des flips-flaps jaunes à 150 bahts que j’ai ramené pour pas choper de champignons aux douches : pas fou l’aventurier.
Quand il pleut, le camping, c’est relou. Et il a plu souvent, mais là je vous raconte un jour sans pluie où je me dirige nonchalamment de ma tente jusqu’aux chiottes en échangeant des « checks » avec tous les autres campeurs que je croise, ainsi que la question, rituelle : « Alors, t’as fini à quelle heure ? ».
Le « check » officiel du MJF consiste à se taper la main puis le poing. C’est cool, ça me rappelle le check du « Prince de Bel Air » que je pratiquais au Lycée. Plus que cool : c’est funky, ce qui est aussi l’intitulé du bar où je travaille, le « Funky Claude’s lounge bar », en référence à la chanson de Deep Purple « Smoke on the water » et du fameux « Funky Claude » qu’elle évoque, alias Claude Nobs, créateur du festival de Montreux. Tout ça justifie que j’aie fait l’achat d’une paire de lunettes de soleil jaunâtres que je porte en permanence sur la tête : parce que c’est funky.
– Salut, ça va ?
« Check ! Check ! »
– T’as fini à quelle heure hier soir ?
A force de checks je me rapproche des toilettes où les tôt levés, comme moi, on déjà commencé à se débarbouiller. Normalement, quand il fait beau, je me douche à l’eau froide, mais puisque je croise Gérald (le responsable du camping) sur son vélo c’est l’occasion ou jamais de lui demander un jeton de douche qui donne droit à quatre minutes d’eau chaude… Au pire je m’en servirai le lendemain.
– Salut Gérald, je peux t’emprunter un jeton de douche ? Je te paierai demain.
Gérald me toise des pieds à la tête, comme s’il lisait sur mon corps l’historique de nos relations afin d’estimer si oui ou non je suis un sujet de confiance au sein de son petit royaume. Il me cède un jeton et je fais mon aller-retour : j’ai un peu de temps devant moi, autant profiter du lac !
J’ai deux options : direction le « solarium », une pelouse où squattent la plupart des festivaliers; ou alors le terrain de volley, côté familles. Peu importe : le lac sera au bout, avec ses bateaux, ses cygnes et ses montagnes de l’autre côté. Si le hasard le permet, j’irai ensuite déjeuner avec mes voisins de tente, un plat de pâtes pour avoir de l’énergie toute la soirée. Sinon tant pis, je verrai ça au festival.
Aujourd’hui je commence à dix-huit heures trente. Mieux vaut partir aux alentours de dix-sept heures : Montreux n’est pas si loin du camping de La Pichette mais il n’y a pas de bus avant la ville de Vevey. Il faut soit faire du stop soit trouver sa place dans la voiture d’un autre festivalier…
Alors que je fais un tour de camping à la recherche d’une âme secourable, je croise Sébastien qui part toujours à pied, une heure avant les autres. C’est à cause de sa malédiction (ou peut-être de sa barbe de taliban ?) : on ne le prend JAMAIS en stop, et on refuse de prendre les groupes auxquels il s’associe. Du coup il n’essaye même plus. Il marche et il dit qu’il aime bien ça. Un peu plus loin je tombe sur Greg, dans le simple appareil d’un slip moulant, en train de mettre ses pieds derrière la tête dans un coin reculé du solarium. Greg est yogi. Il revient d’Inde, ce qui nous fait un point commun. Je l’aime bien, Greg, surtout qu’il a une voiture.
– Pas de souci, je pars dans une heure.
Hop, le tour est joué ! Pour compléter la bagnole je me charge du recrutement et une heure plus tard nous partons en narguant tous ceux qui ont le pouce levé. Nous nous garons à l’entrée de Montreux et, empruntant la promenade qui longe le lac, nous nous approchons du festival dont la musique parvient déjà jusqu’à nous.
Une grande arche démontable marque l’entrée officielle du festival : un territoire placé sous le contrôle des « sécuritas », une milice locale à la détermination réputée. Il y a des bars à gauche et à droite, des tentes qui servent de la nourriture, des gens serrés sur la promenade ou dans le jardin, sur notre gauche, qui s’ouvre devant la scène où se tiennent des concerts gratuits.
Avancer nous devient de plus en plus difficile, à cause de la foule. Heureusement nous avons nos « passes » de festivaliers, qui nous permettent d’entrer dans la grande motte de béton qui abrite les deux principales salles de concert : le « Miles » et le « Stravinsky ». La motte est trouée de couloirs et de passages secrets, comme un gruyère géant dont seuls nous autres staffs aurions les clefs, ce qui nous permet de nous déplacer à vitesse grand V d’un point à l’autre du festival.
Il me reste un peu de temps alors, brandissant mon passe, je pénètre la motte (hmm, sensualidad) pour me diriger vers le bar du staff : une cachette secrète au design de cafète à la « Hélène et les garçons », encastrée dans un gigantesque hangar où s’empilent des colonnes de fûts de bière.
Là-bas il y a une connexion internet, un bar, plein de fauteuils, un babyfoot et souvent des amis. Je jette un coup d’œil à mes mails et emprunte un nouveau couloir en direction de mon bar, ignorant la déchetterie et le local-propreté où squattent habituellement « l’équipe propreté » : sans doute la plus fêtarde et la plus soudée de toutes – ça créé des liens de folie, mine de rien, de pousser des poubelles dans un environnement hostile vers quatre heures du matin.
Enfin, j’arrive à mon bar : le « Funky Claude’s lounge bar ». J’ai mes lunettes jaunes-moutardes sur la tête, tout va bien : je suis funky ! Je gratte mes deux miams-miams du jour à mon responsable et cours m’acheter un sandwich. Un miam-miam vaut six francs suisses, j’ai donc juste de quoi me payer un sandwich au magret : celui au foie gras est à dix-huit francs, dure-dure la vie !
Je retourne à mon bar, le ventre plein. A dix-huit heures trente il n’y a pas grand monde. On n’a pas le droit de s’auto-servir de l’alcool mais on peut taper un peu dans les sodas : pour compenser le fait qu’on ne nous distribue pas de glouglous (dont je vous laisse deviner l’usage). En buvant un Nestea (un « thé glacé » comme ils disent ici – totalement absurde), j’écoute l’histoire d’une de mes collègues qui a récupéré son petit ami au commissariat ce matin, tout nu, plein de boue et de griffures de branches, sans que personne sache lui dire pourquoi ni même où on l’avait retrouvé : classique.
Ce faisant la salle se remplit. Mon bar est à l’extérieur : je me bouffe de la fumée de cigarette à n’en plus finir. La consommation de tabac est fortement encouragée en Suisse : par de jolies filles postées aux quatre coins du festival qui font de la promo pour Lucky Strike. De temps en temps quand j’ai une pause, j’en profite pour les mettre en face de leurs contradictions, quand elles en ont. Mais beaucoup d’entre elles sont non-fumeuses, et plaisantent même à l’idée que leur prestation contribue, à terme, à faire quelques fumeurs de moins.
La fréquentation, à mon bar, dépend des concerts du jour. Il y a plein de stars et de groupe méga top populaires qui passent dans la salle de concert d’à côté mais je n’y connais rien… Je suis même resté sous le choc en apprenant que Bob Dylan était toujours vivant : je n’en croyais pas mes orteils. Peut-être d’autres légendes se cachent-elles parmi ma clientèle ? Je me méfie en particulier des mecs avec de grosses lunettes noires ou des coiffures originales. En fait il s’agit le plus souvent de wannabe-VIP, ceux que les plus expérimentés que moi appellent des « pique-assiettes » : journalistes, vagues connaissances de vrais artistes, etc. qui profitent de leurs invitations pour s’empiffrer aux frais de la princesse en attendant de pouvoir accéder au carré VIP.
Alors que je déambule avec mon plateau, une femme qui est presque restée belle attire mon attention :
– Pardon Monsieur, vous n’auriez pas vu mon ami Gabby ? Il est… (elle cherche ses mots) …comme le monsieur !
…s’exclame-t-elle en désignant l’un de mes collègues avec un troublant enthousiasme, comme si c’était une sorte de messie chargé de la tirer d’une situation embarrassante. Mais que veut-elle dire par là ? Grand ? Large ? Beau ? Bien habillé ? Non, elle veut dire « noir », tout simplement.
Puis c’est au tour de Jania de me faire des grands signes alors qu’elle s’assoit dans un canapé. Jania est une journaliste américaine qui a connu pas mal d’aventures en Suisse dans les années 70, notamment en passant par Lausanne à l’époque des vendanges : lorsque toute la ville était contrainte de participer aux cueillettes, à flanc de colline, et qu’une grappe oubliée sur la branche obligeait à un baiser du vigneron.
Plus loin, Franck, un avocat canadien qui a ouvert un compte au bar pour-éviter-de-faire-la-queue-et-avoir-la-classe-quand-il-invite-une-dame, est en pleine conversation avec une nouvelle invitée, justement. Je l’aime mon bar et toutes ces personnes avec qui je plaisante tous les soirs depuis une semaine. J’aime mes collègues aussi même si, selon l’humeur du jour et la durée de leur sommeil, leur amabilité est inégale… comme la mienne sans doute. En tous cas je me force à ne pas perdre de vue l’objectif supérieur quand d’autres jouent parfois leur vie sur une commande.
Hop ! J’esquive une épaule au dernier moment. Pour l’instant je n’ai renversé mon plateau qu’une seule fois, et encore : j’ai réussi à tout foutre par terre sans me tacher.
– Tu m’as imprimé le ticket pour la 23 ? C’était un vodka-pomme (je lance, par-dessus le bar)
– Ah merde, me répond-on, c’était un vodka-pomme ? J’avais compris « pomme », tout court… et j’ai pas mis de vodka.
Quand je repasse par la table 23 pour m’excuser, la table 23 n’est pas tellement fâchée :
– Chargée votre vodka ! Vous m’en remettez une ? Mais avec plus de pomme : je dois conduire pour rentrer.
L’heure tourne vite quand il y a du monde. Aux entractes et entre deux concerts c’est l’affluence et je passe derrière le bar. Me commande-ton un « whisky-coca » que mes automatismes de super-barman se mettent aussitôt en branle : je trouve un verre à « long drinks », cylindrique, long et plastique ; je repère le bac à glace que j’ouvre, attrape trois glaçons dedans à l’aide de la petite pelle, puis le referme en ayant glissé les glaçons dans mon verre ; parmi une forêt d’une quinzaine de bouteilles je débusque la bouteille de rhum et vérifie qu’elle est équipée d’un doseur de 4 cl avant de la renverser au-dessus de mon verre ; j’attrape la bouteille de coca, celle au bouchon rouge plutôt qu’argent (light) ou noir (zéro) et verse à nouveau ; je me saisis d’une paille qui persiste à flotter dans la mixture plutôt qu’à s’enfoncer (rien que pour m’emmerder) et tend sa commande à ma chère clientèle… Le type, qui ne m’a pas quitté des yeux, qui a observé TOUS mes faits et gestes me dit, non sans un sourire insupportable : « c’est un « whisky-coca » que je vous avais demandé, or il me semble bien que vous avez mis du rhum ». Alors, d’un geste rapide, mais non sans élégance, je tire le type par la cravate et lui plaque violemment la tête contre le bar tout en m’appuyant sur sa nuque. Je lui fous la paille dans le nez et je lui susurre : « Bois. », en ponctuant mon intervention de petites claquounettes, des fois qu’il hésiterait…
Non, bien sûr : je fous la boisson sous le bar (au pire je la boirai plus tard) et j’échange un sourire avant de tout recommencer. Ankulé.
De toute façon je m’en fous : il est vingt trois heures trente, j’ai terminé ! Je cours rejoindre ceux de mes camarades qui ont fini aussi : commence alors le grand balais des allers-retours dans les couloirs secrets du festivals, tout au long de la nuit, selon les occasions, les rencontres et les envies, entre telle salle de concert ; telle chapiteau à bouffe ou à boisson ; telle piste de danse où l’on passe telle ou telle musique ; le bar du staff ; la déchetterie ; le local-propreté ou encore le « Miles » : où les artistes, longtemps après la fin des concerts, s’invitent pour faire des bœufs (NB : pour ceux qui s’y connaîtraient autant que moi je précise qu’il ne s’agit pas d’un barbecue mais au contraire de jouer de la musique en se mélangeant les artistes – je crois).
De la rue, au-dehors, proviennent des applaudissements : c’est l’équipe propreté qui part pour sa dernière mission : ils sont une dizaine, leurs t-shirts verts fluo brillant dans le noir, qui poussent des wagons de bennes à ordures sous les acclamations des badauds et de l’équipe sécurité.
On sait alors que la nuit se termine bientôt : les résidents de « La Pichette » se retrouvent aux portes du festival où des navettes sont là pour les ramener. Une navette toutes les demi-heures ?! Ils chantent des insultes aux campeurs de « La Maladère » pour patienter.
– T’habites à La Pichette depuis combien de temps, toi ? me demande le gars, fortement alcoolisé, à côté duquel je me suis assis dans la navette, peut-être pour vérifier si j’avais le droit de monter ?
– Trois ans.
Silence dubitatif.
– T’habites dans une caravane… ?
– Non, dans une cabane en bois.
– Ah. On y dort bien ?
– Bof. A cause des cafards, des rats, et parfois des serpents…
– Oh ? Mais comment tu fais ? Tu dors dans un hamac alors ?
– J’en avais un, oui, mais je préfère plus le suspendre à cause des attaques de castors. Ils rongent tout ! Ca m’empêche de dormir quand je les entends approcher avec leur queue toute plate qui frappe le sol lorsqu’ils sortent du lac : Tap ! Tap-tap ! Et après toute la cabane est à refaire.
– Woooh ! Sérieux ? Elle est où ta cabane ?
– En plein milieu du camping.
– Ah ça non, je te crois pas !
– T’as raison. Mais pour le reste tu m’as cru jusqu’où ?
– Ben, des castors, c’est possible…
On rigole bien au festival.
Hélas, cette nuit est maintenant la dernière. Dans la navette on discute de s’il est oui ou non pertinent de faire une « after » au solarium. En dépassant la maison de Gérald, posée au-dessus des sanitaires, quelqu’un aperçoit le mât où flotte le drapeau du canton de Vaud : vert et blanc avec « Liberté et Patrie » inscrit dessus. Le drapeau est aussitôt mis en berne.
C’est exactement là que je retrouve Gérald, le lendemain, cigare en bouche, qui force des deux bras pour re-hisser son étendard. Il n’a pas l’air spécialement énervé : ça doit être la 46ème fois qu’on lui fait le coup. J’ai mon sac sur le dos, ma tente Quechua pleine de merdes de moineaux, mon matelas pneumatique et ma pompe. C’est le moment de partir.
En quittant le camping je croise un dernier campeur, un roublard des camping, un grand type dégingandé qui me lâche des banalités en réponse à mon air triste : « Toute bonne chose a une fin ! » Je connaissais l’expression mais pour la première fois, en l’entendant, je comprends : « Il faut qu’elle ait une fin pour qu’une aventure soit bonne ». De fait, sans la mort, la vie n’aurait aucun intérêt : mourir donne donc tout son intérêt à l’aventure de la vie et partir tout son intérêt à « l’aventure de faire du camping ainsi que d’être barman et serveur au Montreux Jazz Festival 2012 en Suisse »…
…d’ailleurs sans son point final, vous n’auriez jamais osé entreprendre la lecture de cet article, merci de m’avoir lu ! Partagez-le s’il vous a plu !
Ca me consolera un peu, tandis que je pleure, tout seul dans mon coin, noyé dans la solitude (sanglots + lumière qui faiblit + tension dramatique + rideau qui s’abat + tonnerre d’applaudissement)(+ rappel)(+ rappel)(etc.) Muses, ô Muuuuses, ne me laisserez-vous donc jamais en paix…?
Articles connexes :
L’aventure du Montreux Jazz Festival 2012
MJF 2012 : l’aventure du camping
MJF 2012 : l’aventure d’être barman
MJF 2012 : la Suisse et les Suisses
MJF 2012 : le staff et récit d’une journée
Sympa ces petits articles d’une grande aventure. Je pensais faire ça un jour aussi, mais pluuus tard ! :)
Quand à la fin, petite coquille, tension et pas « tenson » je suppose (antépénultième ligne).
PS: j’apparais en tant que Thibaud DxxxE dans ton classement des points. Je suis qu’une même et seule personne. Si tu pouvais le virer ce serait chouette, j’aime pas le référencement Google :)
Merci Tibo ! C’est double-corrigé ! :)
HAHAHA énorme!! je me rappels du… IL EST COMME MONSIEUR.! je ne savais même s’il fallait le prendre mal, pour de la » trop politesse »,connerie,naïveté,racisme…! bref NO COMMENT.
Pas mal l’article sur le funky,que du bonheur ;)
J’ai aimé l’histoire avec les castors. :-)
Thé froid et non Thé glacé :)
Plaisir de lire tes aventures après les avoir vécu aussi !
Merci Australiaaaaaaaa ! :D (mais qui es-tu ? ^^’)