Après d’intenses recherches sur la toile internet qui m’ont pris plus de cinq minutes je me suis aperçu qu’il n’y avait pas d’adaptation française de ce magnifique poème de Percy Bysshe Shelley! N’ayant trouvé que des traductions (plus ou moins exactes d’ailleurs) je me suis mis à la tache et voici le résultat (suivi de l’original). Vous pouvez en savoir plus sur ce poème en lisant l’article de Wikipédia.
Ozymandias
(version française; Nabolo; 16/08/2010)
Jadis, un voyageur d’une contrée antique
Vint me dire : « Il y a, dans ces lieux désertiques
Deux jambes de granit dépossédées d’un buste;
A leurs pieds, les éclats d’un visage robuste
Montrent les sourcils forts, la lèvre autoritaire,
Que le sculpteur a su donner au caractère
Qui survit aujourd’hui dans ces vestiges froids
A la main et au cœur qui l’ont conçu deux fois.
Et sur le piédestal apparaissent ces mots :
« Je suis Ozymandias, Roi des Rois. Admirez
Mon œuvre, ô tout-puissants, et en désespérez ! »
Il ne reste plus rien au-delà des morceaux
Du colosse estropié que l’immensité nue
Du sable, à l’infini, qui s’étend sous les nues. »
(version originale; Percy Bisshe Shelley; 11/01/1818)
I met a traveller from an antique land
Who said: « Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert. Near them on the sand,
Half sunk, a shattered visage lies, whose frown
And wrinkled lip and sneer of cold command
Tell that its sculptor well those passions read
Which yet survive, stamped on these lifeless things,
The hand that mocked them and the heart that fed.
And on the pedestal these words appear:
`My name is Ozymandias, King of Kings:
Look on my works, ye mighty, and despair!’
Nothing beside remains. Round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare,
The lone and level sands stretch far away ».
Non seulement les alexandrins sont parfais, mais en plus les rimes sont riches. La traduction est quasi fidèle et surtout, surtout, c’est beau. Je suis fier de toi. Tu as beau courir les Indes,
je nous sens proches lorsque tu reviens inexorablement au royaume de la Poésie.
Alors, plusieurs chose.
Déjà, si le mec qui géraient wikipédia était un génie, il gèrerait enkarta. Et d’une.
De deux, j’ai laissé une bourde : le 8ème vers a 13 pieds.
Et de trois, je me permets (vu ta demande explicite, qui incite au crime !!! ^^) de te soumettre une version jérémisée. Moi je la préfère mais ça n’engage que moi. En tous cas le boulot
difficile, c’est toi qui l’a fait (comme d’hab quoi, LOL).
Je pense qu’il y a quelques trucs bon à en tirer, tu me diras si tu en gardes un peu, passionément… à la folie ? Bonne lecture.
Jadis, un voyageur d’une contrée antique
Vint me dire : « Il y a, dans ces lieux désertiques
Deux jambes de granit dépossédées de buste ;
A leurs pieds git encore un visage robuste
Qui fronce les sourcils, la bouche autoritaire :
Le sculpteur a su lier les traits au caractère
Qui subsiste aujourd’hui dans ces vestiges froids
Et la main et le cœur le conçurent deux fois.
Au bord du piédestal on déchiffre ces mots :
« Je suis Ozymandias, Roi des Rois. Admirez
Mon œuvre, ô tout puissants, et en désespérez ! »
Il ne reste plus rien au-delà des morceaux
Du colosse brisé que l’immensité nue
Du sable, à l’infini, qui fuit vers l’inconnu. »
Jeremie
j’ai décidé de faire un maximum de fautes d’orthographe. C’est un nouveau challenge pour moi ! J’me démerde assez bien, de mieux en mieux même !
« qui fuit » ou « fuyant » vers l’inconnu ?
Je sais jamais quoi choisir entre ces deux trucs là
(bon, j’m’arrête, là, nan ?^^)
Tres bien traduit – le prochain Richard Wilbur!
Tres bien traduit – le prochain Richard Wilbur (a l’invers)!
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«
J’ai rencontré un voyageur de retour d’une terre antique
Qui m’a dit : « Deux immenses jambes de pierre dépourvues de buste
Se dressent dans le désert. Près d’elles, sur le sable,
À moitié enfoui, gît un visage brisé dont le sourcil froncé,
La lèvre plissée et le rictus de froide autorité
Disent que son sculpteur sut lire les passions
Qui, gravées sur ces objets sans vie, survivent encore
À la main qui les imita et au cœur qui les nourrit.
Et sur le piédestal il y a ces mots :
« Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois.
Voyez mon œuvre, ô puissants, et désespérez ! »
À côté, rien ne demeure. Autour des ruines
De cette colossale épave, infinis et nus,
Les sables monotones et solitaires s’étendent au loin. »
»
craneur !!!
«
J’ai rencontré un voyageur de retour d’une terre antique
Qui m’a dit : « Deux immenses jambes de pierre dépourvues de buste
Se dressent dans le désert. Près d’elles, sur le sable,
À moitié enfoui, gît un visage brisé dont le sourcil froncé,
La lèvre plissée et le rictus de froide autorité
Disent que son sculpteur sut lire les passions
Qui, gravées sur ces objets sans vie, survivent encore
À la main qui les imita et au cœur qui les nourrit.
Et sur le piédestal il y a ces mots :
« Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois.
Voyez mon œuvre, ô puissants, et désespérez ! »
À côté, rien ne demeure. Autour des ruines
De cette colossale épave, infinis et nus,
Les sables monotones et solitaires s’étendent au loin. »
»
Salut, mes collèges et moi travaillons à une traduction nous-mêmes et sommes tombés sur votre poème. Avec votre permission, nous aimerions utiliser votre traduction du poème dans notre traduction, en mentionnant votre travail. Si vous pouviez fournir un contact par courriel ou répondre en utilisant le courriel ci-dessous, je peux fournir de plus de détails sur la traduction. Votre temps est grandement apprécié, merci !
Salut, mes collèges et moi travaillons à une traduction nous-mêmes et sommes tombés sur votre poème. Avec votre permission, nous aimerions utiliser votre traduction du poème dans notre traduction, en mentionnant votre travail. Si vous pouviez fournir un contact par courriel ou répondre en utilisant le courriel ci-dessous, je peux fournir de plus de détails sur la traduction. Votre temps est grandement apprécié, merci !