Avant-hier matin à la radio (pour ceux qui n’ont pas suivi sur facebook) j’ai entendu une émission qui évoquait une étude étonnante… pour ne pas dire révolutionnario-confirmative chez ceux qui se préoccupent du développement de la Philosophie de l’Aventure (genre : moi).
Comme d’habitude je vous invite à lire l’article fondateur de ce blog avant d’aborder la suite.
>> La philosophie de l’Aventure <<
(ou à regarder sa version vidéo >> ici )
Bien ! Voilà ce que disait l’émission : d’après ce que j’en ai retenu et compris, deux tiers des cellules qui composent le cerveau humain sont les mêmes, de la naissance à la mort.
Le dernier tiers lui, est constamment renouvelé pour s’adapter à notre évolution.
Avec l’âge, le renouvèlement de ces cellules ralentit, jusqu’à s’arrêter, complètement.
Mais des expériences sur des souris (paix à votre âme les souris, et merci pour tout ce que vous offrez – bon gré, mal gré – à l’humanité :/) ont montré que ces cellules se renouvèlent à des rythmes et des durées très différents selon les individus, y compris chez des individus génétiquement identiques (clones).
D’autres tests ont donc été effectués pour tenter de découvrir les causes de ces différences.
Le scientifiques ont alors découvert que les souris qui évoluaient dans un environnement plus spacieux, avec davantage de stimuli extérieurs, vivaient plus longtemps que leurs semblables génétiques.
Au départ, les scientifiques ont cru que cela était lié à leur activité physique, mais en comparant les distances parcourues entre les souris tout au long de leur vie (grâce à des capteurs tout ça), ils se sont aperçus que ce n’était pas les souris qui avaient parcouru le plus de distance qui vivaient le plus longtemps, mais celles qui s’étaient déplacées dans le plus d’endroits différents.
Je dois oublier des détails en route, mais la conclusion des scientifiques est la suivante : les souris qui ont vécu le plus grand nombre d’expériences différentes ont emmagasiné plus de souvenirs que les autres et ce faisant ont (notamment) fait appel à leur mémoire plus souvent. Cela a conduit à augmenter le rythme et la durée de renouvèlement des cellules de leur cerveau et à prolonger leur durée de vie…
…et de là, je conclus en vous disant que ce que j’expliquais dans l’article sur la Philosophie de l’aventure vient d’être confirmé par la science !
Petit rappel rapide sur la structure de l’article sur la philosophie de l’Aventure :
- Le bien et le mal sont relatifs
- On peut donc tout remettre en question
- Jusqu’au sens de la vie
- Pourquoi choisir de vivre plutôt que de mourir ?
- Une bonne réponse serait « la curiosité » (au sens du « goût de l’aventure »), puisqu’elle fait préférer la vie (qui implique vie et mort) à la simple mort (qui n’implique qu’elle) = deux choses à découvrir pour le prix d’un
- L’efficacité de toute entreprise étant proportionnelle à sa cohérence, on vit mieux si l’on vit en cohérence avec la raison pour laquelle on a fait le choix de vivre
- En l’occurrence : en vivant de manière aventureuse
J’ajoute à présent un dixième point : en étant aventureux et cohérent avec votre raison de vivre, votre vie s’allonge. La vie elle-même obéit à la loi de la cohérence ! Puisqu’en étant aventureux et curieux vous êtes en accord avec la raison pour laquelle vous êtes vivant, votre vie se prolonge pour vous permettre de mener à bien ce que vous entreprenez : vivre.
Butin de mer ! Je suis sous le choc là… et si toutes les conneries que je raconte ici depuis quatre ans étaient vraies ?! XD