En ce moment je profite de mon séjour parisien, j’explore la grand ville tout en m’intéressant à sa faune, à sa flore (j’aurais pu écrire « ses platanes et ses pigeons » mais ça tuerait le suspense)… Or, en observant de plus près ses pigeons, de qu’est-ce que je m’aperçois-je ? Certains sont bagués ! Ils ont une bague à la cheville !
On pourrait même dire qu’ils sont « braceletés », d’un point de vue pigeonesque, mais avec une bague.
La question que je me pose, comme vous, est bien entendu la suivante : mais où donc ont-ils trouvé cette bague ? Et comme vous ma réponse la plus spontanée serait que quand monsieur pigeon veut faire des bisous à madame pigeonne il lui offre une bague et poum-poum tralala… Eh bien non, pas du tout ! En fait, la présence de cette bague à leur cheville n’est pas le fait des pigeons. C’est encore une fois la manifestation d’une volonté humaine.
Il y a donc un homme quelque part dans Paris, un fou, un génie, qui bague les pigeons. On s’imagine très bien le profil de ce type, enfermé dans sa tour de pierre, cet acteur qui n’est pas vraiment beau et auquel Walt Disney a consacré un de ses longs métrages… Vous savez, celui qui a failli devenir modérateur sur un jeu vidéo bien connu ?
Bref, cet homme est un véritable passionné (pour ne pas dire acharné : j’ai croisé des pigeons avec une bague à chaque patte). On peut lui reconnaître une agilité certaine car il en faut pour attraper les volages volatiles versatiles (je connais plein de mots – je suis écrivain)… Il doit avoir un truc. C’est ce même truc qui trahit son identité.
En exclusivité, le Nabolo-blog a retrouvé pour vous le petit garçon qui jette du sel sur la queue des oiseaux et qu’on voit représenté sur les étiquettes en papier du sel Cérébos qui, contrairement aux apparences, ne sponsorise pas ce blog.
En effet, on prétend que si on parvient à déposer un grain de sel sur la queue d’un oiseau, on devrait être en mesure de l’attraper… Ca paraît fou non ? (Nota : ça marche aussi avec du sucre, du poivre, ou une voiture)
c’est moi qui l’ai remarqué en premier, quand je t’avais au téléphone en trainant dans le jardin de la fac ;-)
tu m’inspires mais la réciproque est vrai aussi !
Ca marche aussi avec les parpaings et les plombs de fusil de chasse (tjrs bon à savoir)