Quatre jours que je passe à Tokyo, dans une auberge. Je serais bien allé à l’hôtel mais c’est beaucoup trop cher et je n’ai aucun goût pour la musique allemande. Le budget qu’il faut pour voyager au Japon ne correspond pas vraiment à mon budget d’aventurier: je doute de m’y attarder trop longtemps.
Du coup j’abandonne tout de suite l’idée d’y jouer les top-models (comme je l’avais suggéré en partant d’ANKAMA), parce que ça prend du temps en recherches et que vu ce que je sais de la culture japonaise, rien ne se fera dans l’illégalité, ce qui veut dire permis de travail, contrat, etc. Bref, je ne serais pas sorti de l’auberge, ce que j’ai fait du coup: pour observer les Japonais. Et c’est assez fascinant je dois dire.
D’abord sur Tokyo: la plus grande ville du monde. On peut s’imaginer une fourmilière surpeuplée où les gens se marchent dessus… On pense à ces capsules-hôtels, des hôtels où les gens passent la nuit quasiment dans des boîtes; aux bornes à oxygène, etc. Je n’aurais pas cru pouvoir lui appliquer cet adjectif, mais à la vérité, Tokyo, c’est « mignon »! « Kawaï » prononcé « Ka-wa-i » comme ils disent ici: c’est plein de petites rues bien proprettes, avec des arbres, des vélos bien rangés, des petits magasins avec leurs petites enseignes, des chats grassouillets avec leurs clochettes au cou, des petits passages cloutés et des petits feux rouges tout mignons que tout le monde respecte. C’est mignon!
Les Chinois, historiquement, désignaient le Japon sous le nom de « pays des nains ». Je ne trouve pas que les Japonais soient si petits, mais leur mobilier, en revanche, rappelle celui d’une maison de poupée… D’ailleurs les Japonais adorent jouer à la dinette! Il y a même des cafés spécialisés pour ça!! Avec des filles habillées comme des servantes de mangas qui t’invitent à jouer à boire du chocolat: vous pensez bien que je n’allais pas refuser.
C’est comme ça que, recruté dans la rue, je me suis retrouvé dans un petit mignon salon de thé, avec des fleurs aux vitres, des filles habillées en soubrettes et des jolies tasses en plastique colorées posées sur des mini-tables en bois. Je vous déçois tout de suite: il ne s’agit pas du tout d’un truc de pervers ou de tordus. Des familles japonaises entières étaient réunies là pour prendre le thé, servies par leur bonne attitrée, toute souriante, toute kawaï qui les appelle « maîtres » et « maîtresses » en japonais. La mienne était une jeune Italienne qui m’éclaboussait d’amour et de kawaïtitude par chacun de ses sourires et de ses gestes. Elle jurait un peu par sa taille avec les mini-japonaises qui gravitaient autour mais redoublait de mignonnerie et de sourires fraise des bois pour compenser. Elle n’était pas la seule à jurer avec le décor: en face de moi, un occidental serrait ses énormes épaules entre les deux Japonais qu’elles dépassaient d’un genou de haut. Le plus comique, c’était la tête du mec qui rappellait un peu celle de Tête-en-fer Wilson (pour ceux qui connaissent l’épisode « En remontant le mississipi » des aventures de Lucky Luke). J’ai éclaté de rire quand la servante est venue lui servir son chocolat en lui expliquant:
– Pour que le chocolat soit bon, il faut d’abord dire une formule magique! Répète après moi: « oligo pitiko nikita » (mots japonais que je n’ ai pas retenus et que la servante accompagnait de la chorégraphie idoine, en faisant des petits cœurs avec les mains, à gauche, à droite, au centre, puis en propulsant les cœurs directement dans la tasse).
Mon voisin le tueur devait l’imiter… J’ai éclaté de rire (comme je l’ai déjà dit et alors pourtant je voyage tout seul, si on met à part la compagnie de mon ami imaginaire qui présentement était resté dans la rue), mais je me suis rapidement contenu car le mec avait vraiment une tête de tueur.
Puis ça a été mon tour. J’ai dit la formule magique bien comme il faut, ma bonne est venue m’expliquer la gestuelle des petits cœurs… Sur l’écran géant au milieu de notre mini-dinette géante, une vidéo passait en boucle: l’histoire de Monsieur Lapin et Madame Lapine qui veulent ouvrir un salon de thé et qui se réjouissent qu’une nouvelle servante arrive bientôt, sauf qu’elle est en retard mais que finalement elle arrive et que tout est bien qui finit bien.
Le chocolat était bon y a pas de souci. Et pas besoin de rajouter du sucre dans la tasse, la salle en était pleine.
Cette connerie m’a quand même coûté six euros les dix minutes, et j’ai failli raquer cinq euros de plus pour pouvoir faire une photo de la bonne. Tant pis, vous vous contenterez de mes mauvais clichés pris à la sauvette.
Bon, ça c’était l’épisode dinette, ok. Pas totalement représentatif de la société japonaise mais quand même… y a quelque chose. Dans la rue aussi les gens sont kawaïs. Surtout les jeunes. On pourrait faire des catégories: il y a des jeunes kawaïs, des jeunes « classe », des hommes en costumes qui trimballent une mallette…mais au final il y a tellement de catégories avec chacune ses propres divisions internes qu’on finit par voir des individualités.
J’ai souvent lu qu’on pouvait comparer la société japonaise à une société de fourmis. C’est Koji qui m’en a reparlé quand nous sommes allés discuter près du palais impérial… Koji, vous vous rappelez, c’est le Japonais d’occasion à qui je faisais des blagues dans le noir des grottes d’Inlay Lake en Birmanie (sinon relisez cet article). Un type intéressant avec qui j’avais déjà échangé au sujet du bouddhisme (il ambitionnait jadis de devenir moine), et avec qui j’ai pu parler du Shintoïsme et de la société japonaise à présent que nous nous retrouvions au Japon (merde, cet article s’intellectualise, je sens que j’ai déjà perdu les plus cons d’entre vous :-/). Bref, Koji lui aussi pense que la société japonaise et comme une société de fourmis. Et cette fois j’ai compris ce qu’il voulait dire, parce qu’entre temps j’ai lu le roman « Les fourmis » de Werber, dont la société est décrite comme une société anarchiste où tout le monde fait ce qu’il a à faire. C’est un peu ça le Japon. Les Japonais sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais ils font ce qu’il y a à faire, s’entend: ce qu’il y a de mieux à faire pour servir la société qui leur donne la liberté de faire ce qu’ils veulent, avec la conscience profonde que ce qui sert l’intérêt commun les sert eux-mêmes.
Je lisais l’autre jour qu’une petite merde infâme du nom de Michel Houellebecq (j’ai cru comprendre qu’il aimait bien les phrases choc mais personnellement je ne sais que deux choses de lui: 1.que ma maman chérie me conseille sans cesse de lire ses bouquins 2.qu’il a dit une grosse connerie. Je ne livre donc pas ma position officielle et définitive en l’associant au titre de « merde infâme » même si j‘espère secrètement que ça me ramènera du monde via les moteurs de recherche) prétendait ne rien devoir à la France, qu’elle n’était qu’un hôtel à ses yeux. Quel manque de clairvoyance! (cf: l’intro sur l’article sur la France racontée à un étranger). Un Japonais ne parlerait jamais de la sorte tant il conserve la conscience de ce qui le lie aux autres Japonais. S’il est un écrivain célèbre, il se souviendra qu’il le doit à ceux qui lui ont donné sa langue, sa culture, sa bouffe, un endroit où la manger, une maison où dormir en sécurité, etc.
Néanmoins je doute que vous vous reconnaîtrez dans les critères qui lient les Japonais entre eux, chers compatriotes, car il s’agit de critères raciaux/familiaux: Koji reconnaît en ses concitoyens des membres de sa famille. Pour lui, le Japon est une grande famille et pas seulement au figuré: un lien génétique existe bel et bien qui fait que les Japonais auraient tous un ancêtre commun, et c’est ce qui les unit. Koji fait même remonter cet ancêtre commun à l’ensemble de l’humanité, qui est aussi une seule et même famille, de son point de vue, même si elle est beaucoup plus ramifiée: il ne peut donc pas s’appuyer dessus.
Bref, on est dans une conception « raciste » des choses (mais pas xénophobe?) qu’on retrouve en fait partout en Asie. Je ne la critique pas: les cultures asiatiques ont trouvé un équilibre autour de cette vision des choses des siècles durant. Et comme Koji je ne souhaite pas qu’une nation-humanité voit le jour, surtout si c’est ses symboles sont des logos de marques internationales (je me suis déjà exprimé maintes fois sur la question: vive la diversité, et le patriotisme des peuples s’il la sert)+(en revanche je suis tout à fait partisan et convaincu du « une seule humanité, une seule race » -je précise au cas où). Néanmoins il est évident qu’une pareille approche (familiale) est inapplicable à la France, dont le lien social se dissout à vue d’œil… Est-ce que vous regardez vos concitoyens comme des frères, vous? Des cousins? Est-ce que vous les regardez comme des hommes qui ont choisi de faire partie de la même société que vous au nom des idées qu’elle défend? Que vous êtes frères par vos idéaux et vos valeurs et qu’importe que vous le soyez par le sang? Est-ce que ce n’est pas ce que c’était supposé être, la France?
Même si Koji est alarmiste (lui aussi a entendu parler du projet Haarp et de tremblements de terre suspects… comme mon prof de Kung-fu si vous voyez ce que je veux dire) la société japonaise se porte bien à mes yeux. Très bien même, on peut carrément dire qu’elle excelle dans le civisme. C’est sans doute le seul pays au monde où quand tu demandes ton chemin dans une langue étrangère, la personne s’excuse trois fois en faisant des courbettes jusqu’au sol pour te demander pardon de ne pas pouvoir répondre.
J’ai voulu acheter un livre (on va dire une bd avec des filles à poils pour réveiller les plus joueurs d’entre vous mais en fait il s’agissait de « The Japanese art of war » de Thomas Cleary, sur l’influence de cinq siècles d’un régime militaire sur la société japonaise d’aujourd’hui) et la serveuse courrait dans le magasin pour me servir! En s’excusant à chaque retard! Et ce n’était pas ridicule, ce n’était pas de trop puisque je lui répondais de la même manière et que ce faisant aucun de nous n’était plus bas que l’autre, nous étions juste deux personnes heureuses d’interagir poliment. Et les Japonais, bien qu’ils soient de grands timides, sont très heureux d’interagir! Moi qui les ai toujours pris pour des parasites qui venaient abimer mon clocher avec leurs flashs photographiques… mais où avais-je la tête! En fait ces gens-là sont d’une extrême finesse et d’une extrême gentillesse, sans parler de la modestie.
Merde alors, ça fout un coup d’être au Japon, quelle baffe! C’est l’endroit où tu te dis que ça vaut la peine d e vivre en société si la société marche comme ça…Que ça a un vrai sens de « vivre ensemble ». Un peu comme dans un village birman, mais à l’échelle de Tokyo ça ne fait pas le même effet… Pour vous dire: Koji ne ferme pas la porte de chez lui quand il part le matin, c’est criminalité zéro. Les policiers ce sont les mecs qui tiennent des bâtons de couleur pour t’indiquer le chemin, avec un grand sourire, quand une voie est barrée pour cause de travaux.
Ceci dit il n’y a pas que du positif au niveau individuel. Nous verrons comment dans un prochain article au titre pas du tout racoleur: Sex in Japon!
Cependant je poursuis depuis le shinkansen (un des trains les plus performants au monde… et le plus cher?) qui m’emmène vers Kyoto où le contrôleur, une petite bonne femme tirée à quatre épingles, vient de saluer tout le wagon d’une élégante révérence avant de passer dans celui d’à côté… C’est pas tout à fait le même style que Roger, contrôleur à la SNCF. Quand tu imagines Roger avec sa moustache, sa bedaine, sa libido et sa casquette tu te rappelles que la France est un pays de Gaulois.
Et pourtant! Pourtant j’ai le sentiment depuis que je suis ici que la France et le Japon ont beaucoup de choses en commun, notamment dans leur sophistication, leur goût pour les plaisirs de la table et pour les arts, pour le romantisme/la poésie.
La mentalité est très différente, mais les goûts sont très proches, je dirais… (je suis là depuis quatre jours!). Ce qui expliquerait pourquoi tant de Français se plaisent à lire des mangas? En traversant le petit marché au coin du temple shinto, avant-hier, je me suis facilement senti chez moi.
(Nb: quand je parle du « Japon » et des « Japonais » dans cet article, je devrais plutôt dire « Tokyo » et « Tokyoïtes ». Les Kyotoïtes ont peut-être des oreilles sous les bras et s’habillent en cosmonautes, qui sait?)
Arcades et jeux vidéos
Le Japon c’est bien sûr le pays du jeu vidéo, des bornes arcades géantes, etc. Il y a des stations de jeux vidéos un peu partout où l’on peut jouer à un tas de trucs fantaisistes et gagner des lots en frappant sur un tamtam connecté à un écran vidéo, ou à des jeux de cartes à collectionner sur des tables électroniques qui te permettent de contrôler ton personnage à l’écran à partir de la carte de collection que tu manipules sur la table… impressionnant de futurisme et de technologie. Et pourtant, les Japonais s’en ranchent le quiquignon! Eux ce qui les intéresse c’est le pachinko: un jeu où tu mets des billes dans un trou, même qu’après les billes tombent et parfois tu gagnes, parfois tu gagnes pas. Il y a des salles entières remplies de centaines de machines prêtes à stocker des milliards de Japonais… Oui, des machines, car si rien n’empêche de fabriquer un pachinko avec deux planches de carton les Japonais y ont rajouté des lumières, des étincelles, des trucs qui buzzent et tournefizzent de partout, accompagnés de séquences vidéos de leurs mangas préférés.
Mais au final le jeu ne consiste pas à autre chose que de mettre sa bille dans le trou.
Faire du bruit en mangeant
C’est signe qu’on apprécie le repas. Sans quoi l’hôte peut même se sentir vexé. Par contre se moucher fort n’est pas aussi malvenu que je le croyais… Ah et puis gros scoop: les Japonais mangent avec des baguettes!
Autre surprise: je me demandais toujours comment ils faisaient pour rester à genoux non-stop dans leurs maisons de poupées… Ben y a un truc en fait: ils ont fait des trous dans le plancher pour pouvoir y passer les jambes.
Et si vous regardez bien leurs yeux sont pas exactement pareils que les nôtres pour la plupart, mais tirés sur le côté. Ont dit qu’ils ont les yeux « bridés » (je sais pas pourquoi). Mais ils n’ont pas la peau jaune du tout (c’est n’imp ça).
Mangas et mini-jupes
Dès que je surprends un Japonais à parler l’anglais (chose rare) je saute sur l’occasion de lui taper la discute. On parle mangas, souvent, puisque je m’y connais un peu et que c’est plus que populaire au Japon: c’est omniprésent! Difficile de dire si c’est les mangas qui ont influencé le look des Japonais ou si c’est le contraire, mais les filles, surtout, sont pour beaucoup des copies de manga-nénettes. Et si tu ne portes pas un miniminishort ou une jupette qui serait plus large qu’un caleçon en skaï de catcheur américain, tu es totalement out of the japanese mode. Si par contre tu t’es mis une nippe autour de la taille, en guise de jupon, tu es typiquement japonaise, on dit alors que tu es « nippon », mi-nippe, mi-jupon… ATTENTION: Les articles que vous lisez sur ce blog sont écrits à la va-vite dans le seul objectif de vous faire acheter mon roman avant les fêtes de Noël, certains jeux de mots demandent à être retravaillés, merci de votre compréhension.
Et c’est ainsi qu’hier j’ai diné avec deux Japonais et une Chinoise rencontrés dans la rue (je voulais qu’ils m’emmènent au karaoke, mais ce sera pour plus tard). Les deux Japonais étaient très jeunes (17-20 ans) et ils m’ont causé le choc de ma vie de l’année… J’hésite même à vous en parler. La fille était super kawaï, le garçon aussi (mais lui ne s’intéresse pas aux mangas a-t-il affirmé… étonnant). Nous parlions de mangas, j’ai dit que je lisais « One Piece » (c’est le manga du moment: héritier de Dragon Ball) et la fille a tapé des mains (et des doigts au bout desquels étaient accrochés de faux ongles bleus-canards avec des perles et de la poudre qui brille qu’elle avait faits elles-mêmes) en gloussant. Elle a retapé des mains pour Captain Tsubasa, pour Naruto, pour Saint Seiya et elle n’a pas réagi quand j’ai cité Cobra… J’ai pouffé: il devait y avoir un malentendu. « Cobra, space adventure », THE Cobra! Le mec avec un rayon delta dans le bras et un cigare dans la bouche! LE pirate de l’espace!
Rien, personne ne réagissait.
J’ai mimé, j’ai dessiné… en vain! Eux ont eu un réflexe un peu plus XXIème siècle: celui de sortir leur Ipod pour googler « Cobra ». Eh oui: au XXIème siècle on ne dessine plus, on ne mime plus, on google sur un Ipod. Je devrais m’en souvenir la prochaine fois que j’achète du déo (ou de la soupe à la carotte) dans un supermarché chinois (à quand les traducteurs portables?).
Il me tend son Ipod et je vois qu’enfin il a trouvé un magnifique portrait de Cobra dans sa combinaison rouge, avec le rayon delta qui pointe, menaçant et terrible, destructeur et vengersque, vers le spectateur.
– C’est bon cette fois, vous le reconnaissez? M’enquis-je.
Eh bien non Mesdames et Monsieur, non, ils ne connaissaient pas Cobra!
A ce point de l’article vous vous dites que je raconte que des conneries, que je suis en fait exilé dans le Vercors d’où je m’invente un tour du monde au simple prétexte de vous vendre mon EXCELLENT roman à paraître dans quelques jours et que tout ça c’est du flanc… Mais je vous jure, JE VOUS LE JURE!!… Ces deux Japonais ne connaissaient pas Cobra!!!
Vous imaginez ma tête.
Et alors que j’étais ébahis, totalement sous le choc, mon interprète chinoise m’achève en ajoutant:
– Ils en ont déjà entendu parler par leurs parents, mais eux ne savent pas qui c’est.
Butain de mer.
Dans ces conditions vous comprendrez que l’article s’arrête ici. Continuer serait trop éprouvant: je vous laisse méditer au boulevard du temps qui passe.
Mon Dieu…Tu les as giflé eux, au moins.
Remarque, te mettre à gifler des japonais dans la rue en leur criant « comment ça vous connaissez pas Cobra?! » ça doit pas le faire! (nabolo points, je vous veux)
Une société fourmis va plus loin que faire ce qu’il veulent dans les limites du bien être de la société, elles vivent pour leur colonie… je pense que ça se rapproche plus du communisme que de
l’utopie d’ailleurs. Werber est d’ailleurs pour une sorte de société mondiale qui serai gouverné par une assemblé de sages. j’ai été a une de ses conference pour la sortie du miroir de
Cassandre… je ne sais pas si ça serai très bon pour l’hétérogénéité des cultures :p.
tant que j’y suit, dans son dernier livre le rire du cyclope, un passage m’a fait pensé à une de tes nouvelles : « tomber amoureuse, c’est une drole d’expression. pourquoi de dit-on pas s’élever
amoureuse ? ». De ton coté ça donne : « je n’ai pas peur de tomber, c’est une manière de s’envoler… ». Frappant non ? Werber sur le nobolo blog ? plagiat ?!? révolution !!! (il termine pas
« probablement parce qu’on est conscient qu’ils s’agit d’une chute, d’une perte. Un amour profond est un amour dans lequel on se perd. » et je préfère ta version du véritable envole, du ciel au
fond du gouffre… mais ça doit être une question de point de vue).
bref c’est un signe !!! ton livre sera un sommet des ventes comme aurait pu l’être celui de Werber ! vivement ça sortie que je montre que j’avais raison :p.
Apres la chine états unis ? oublie pas de passer par la France un de ces jours pour nous faire dédicacer ton livre !
ça va te faire long a dédicacer tout ça :p