Ok, au début j’en ai chialé, j’avoue… j’ai même eu peur.
On venait de liquider les porteurs du flambeau de mai 68 ; les défenseurs des valeurs de Brassens et Coluche ; de l’humour, de la tolérance, et j’ai craint qu’elles ne disparaissent avec eux. La possible division de la nation m’a aussi fait flipper mais… rien de tout ça ne s’est produit, putain, que c’est bon !
Au contraire : unité nationale, messages d’amour, Le Pen et fille qui tombent bas les masques comme des couillons alors qu’ils avaient perfidement réussi à convaincre qu’ils étaient fréquentables… le rêve quoi !
Cerise sur le gâteau, bonus des bonus : les Français ont retrouvé leur fierté ! Ce peuple moribond qui n’en finissait plus de s’amollir n’est pas mort, il répond à l’appel des grandes occasions !
Je crois que c’est bien la manière dont il faut percevoir notre mascotte nationale, ce coq, célèbre pour chanter les pieds dans la merde, n’est pas qu’un crétin égocentrique à l’odorat médiocre : c’est aussi le rappel que même au fond du trou, quelque chose de magnifique peut jaillir en notre sein !
…et ce pigeon qui chie sur Hollande au moment le plus solennel ! Haha ! Mais que demander de plus ?!
Bref, les conséquences de ces attentats sont tous simplement inespérées, nous vivons un moment magique !
CEPENDANT, malgré les années de travail et les milliers de caricatures des dessinateurs de Charlie, n’oublions pas que c’est avant tout aux terroristes que nous le devons ! Ils ont fait le sacrifice de leurs vies pour nous rassembler, ils sont morts pour raffermir notre volonté de protéger la liberté d’expression que nous étions si près d’abandonner… Adressons leur nos plus sincères remerciements : merci, messieurs, vous avez remis le pays debout ! Vous êtes la preuve morte que, comme je l’expliquais plus haut, quelque chose de magnifique peut jaillir de trois grosses merdes.
Pas vraiment d’accord:
1) ils n’étaient pas trois grosses merdes, mais des légendes de la caricature
2) nous n’avions JAMAIS perdu notre fierté, les français
3) tu considère la mort d’une dizaine de personnes comme une chance, car ça permis l’unité nationale pendant un mois. Ce mode de pensée, est, comment dire…. nul.